Glastonbury Goddess Conference 2009: Celebrating the Sun Fire Goddess

Il y a eu dans cette conférence tant de choses que le chêne et le cerisier entier ne suffirait pas à tout vous expliquer!!

Cela a réellement était l'une des plus belles expériences spirituelle de ma vie. J'y suis allé avec juste le plaisir d'apprendre et de travailler, et surtout, de me rapprocher de Bride, la forme locale et glastonburienne de Brighid. Et j'ai tellement appris.

Glastonbury Avallon vous transforme de l'intérieur, vous passez dans le chaudron de la Déesse et elle vous mélange à ses potions jusqu'à plus soif. J'en ressorts transformée et tellement "changée", enchantée et bénie.

Je suis partie avec des choses à régler, des soucis, des vieux schémas etc... mais je suis rentrée avec tant de belles choses au fond de mon coeur. On m'a laissé entre-apercevoir l'Avallon, quel plus beau cadeau?

Certes, Glastonbury est le temple du New-Age mais n'importe qui avec un peu de conscience spirituelle peut aussi comprendre quelles énergies sont à l'oeuvre.Et quelle surprise de découvrir assez souvent des chênes et des cerisiers poussant en paires comme chez moi en Limousin. La paire la plus belle et la plus puissante est à mon sens celle de l'abbaye où j'ai tant découvert. Mais le mélange est présent sur tous les hauts lieux.

Alors qu'est-ce que j'ai appris?
- A passer à travers le feu- A passer à travers l'eau
- A renoncer et à m'en remettre à la Terre
- A apprécier la chanson de l'air
- A voyager au temple de la lune et à découvrir son pouvoir (Merci Lady Olivia, grande dame agée mais si belle)
- A réclamer l'énergie et l'histoire de celles qui sont passées sur le feu pour leurs croyances et leurs amour des anciennes voies.
- A marcher sur des cendres (si si)
- A revoir le chaudron de Cerrydwen et à goûter ce qui est dedans
- A revoir le regard glacé et froid d'Arianrhod et passer à autre chose
- Découvrir quelques portes entre les mondes
- Découvrir les vergers
- Refaire mes techniques d'invocations, en apprendre de nouvelles
- A écouter le pouvoir
- A le mobiliser d'une autre façon à partir du bas-ventre, de la matrice
- A renoncer à l'orgeuil
- A être droite dans mes sandales (on est quand même en Août!)
- A perservérer
- A avoir une nouvelle vision des liens qui nous unissent à notre mère la terre (Merci Starhawk!)

J'ai énormément travaillé sur la notion de pouvoir, sur ce que l'on en a fait et ce que l'on peut en faire. J'ai appris pourquoi ce pouvoir a été enlevée aux femmes, pourquoi l'on ne cherche pas à ce qu'il soit réclamé d'entres celles qui sont mortes, âmes ancestrales et "naturelles". Et j'ai appris pourquoi il faut absolument le réclamer et célébrer ces femmes (et ces hommes) qui ont éclairci le chemin avant nous.

J'ai appris sur les anciennes voies, les anciennes saisons, j'ai appris pourquoi tant de sagesse est partagée par tant de monde, qu'importe les langues et les frontières, et pourquoi cette sagesse, parfois bien vivante, parfois opprimée et oubliée est commune à chacun des êtres vivants sur cette planète. J'ai vu ce que pouvait être le pouvoir quand il est intégré à un niveau profond de compréhension, compris et mis en oeuvre.

J'ai appris pourquoi si peu cherchent à réellement apprendre et progresser quand bien même l'envie est là et la ressource présente. Pourquoi l'on a parfois la "flemme" ou "peur" de travailler.

J'ai découvert pourquoi le pouvoir pouvait être effrayant. J'ai découvert pourquoi l'on ne voulait pas changer, s'ouvrir et apprendre et j'ai décidé de sauter le pas.

J'ai appris qu'une certaine forme de courage était simplement de continuer et de persévérer quand bien même l'on tombe dans la boue la plus grasse d'Angleterre et que nos pieds s'enfoncent jusqu'aux chevilles, ou, que l'on vous maintient que la voie de la divinité masculine et patriarchale unique englobe la voie du féminin sacré. Et la déesse m'a aidé à répondre, sans colère, sans ressentiment mais avec une voix posée et audible.

Elle m'a, enfin, appris que nous sommes toutes, après avoir passé ses épreuves et réclamer sa sagesse, des enseignantes, des anciennes, que l'on a toutes notre part de sagesse et qu'il fallait relever la tête.