Nouvelle lunaison

Bientôt la nouvelle lune, l'occasion pour moi de démarrer un nouveau cycle sous le patronnage de la graine.

Cette lune commence bien bien bien, après avoir fait tout les mois des économies, je m'offre la Goddess Conference! Bon le budget sera assez serré mais ça devrait passer. Au programme cette année "Celebrating the SunFire goddess at Lammas". Quelles belles perspectives... Certes, c'est un effort non négligeable mais j'ai tellement hâte...

Jolie lunaison aussi pour l'union des âmes et j'en profite pour féliciter Ines et Moran pour leur décision de lier leurs mains. Vous aurez samedi toutes mes bénédictions.

Premières récoltes également... Les premières tomates et courgettes sont là... Miam miam miam... Les poivrons avancent également eux aussi et si le temps veut bien se maintenir, nous aurons de belles salades! :-)

Un peu éloignée de la "paganosphère" ces derniers jours, j'ai eu la surprise de lire ici et là des interrogations et des remarques sur la notion de "récoltes" vis à vis de Litha et de Lammas.
Je peux comprendre que ce qui constitue une récolte semble éloigné de notre vie quotidienne et largement impalpable. On achète dans des magasins qui ne respectent ni la saisonnalité ni les distances de production, et dont le seul profit est le leimotiv.

Pourtant, nous sommes ancrés dans des terres et une culture largement agraire, nous suivons plus ou moins inconsciemment la roue des saisons qui marque notre corps autant que nos esprits. Nos rythmes à nous sont intrinsèquement liés à ceux de la terre.

Nous mangeons des productions qui sont agricoles, qui naissent de la terre, qui ont passé des jours et des nuits à se nourrir du sols par leurs racines. Cela a du sens je trouve. (Et pas que depuis que je lis Rudolph Steiner^^)

Si l'on creuse un peu, il me semble aussi (et c'est très personnel) que quand même, la terre a une histoire globale et que cette histoire passe par le cycle des récoltes et par les gens qui ici et là ont cultivé et observé le cycle de la naissance et de la mort. Les mythes agraires, les légendaires qui y sont attachés ont du sens parce qu'ils parlent autant à notre âme qu'à notre mémoire.

Les cycles de récoltes et la compréhension de la matrice sur lesquels ils s'enracinent ont de l'importance, je pense, parce qu'ils nous appartiennent, parce qu'ils font parties de notre histoire et de notre corps autant qu'ils appartiennent à la déesse.